Évaluation de l'expressivité pour l'aide à la conception d'objets à comportements
Résumé
Depuis une vingtaine d'années, la robotique a commencé à investir notre quotidien au travers des robots dits de service. En particulier, les robots fonctionnels tels que les robots aspirateurs et les robots tondeuses constituent un marché en pleine croissance. Plusieurs études sur ces robots fonctionnels démontrent qu'un objet non anthropomorphe peut engendrer des impacts sociaux du simple fait de sa capacité à se mouvoir. Un autre modèle de robot semble ainsi possible : entre robot humanoïde à la Pepper et robot fonctionnel à la Roomba, l'objet à comportements, un objet animé par des mouvements autogénérés (de rotation, de déplacements, de vibrations, etc.), pouvant laisser penser qu'il a un comportement indépendant, une volonté et une intention qui lui sont propres. A travers un processus d'anthropomorphisation, ces objets à comportements peuvent être perçus comme des entités vivantes, possédant une intention, une personnalité, des attitudes ou des émotions (Levillain, Zibetti, 2017). Le concepteur d'un tel objet peut faire le choix de l'animer, par exemple pour réintroduire des émotions là où la technologie-en partie venue remplacer les interactions humaines-a pu en enlever, pour améliorer l'interaction, susciter de l'intérêt, ou encore faciliter l'appropriation. Mais les intentions du concepteur sont-elles bien perçues par l'utilisateur ?
Domaines
Sciences de l'Homme et Société
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Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)