Le Japon et la musique concrète : les stratégies proposées par Mayuzumi Toshirō et Shibata Minao pour s’affranchir de la pensée de Pierre Schaeffer au début des années 1950

Jeremy Corral (1, 2)

1 IFRAE - Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est
2 CEJ EA 1441 - Centre d'Études Japonaises

Après avoir réalisé quelques pièces musicales mettant à profit les capacités techniques du magnétophone et de la bande magnétique, les Japonais entrent en contact avec la pensée de Pierre Schaeffer à l’articulation des années 1952 et 1953. De cette rencontre naissent des oeuvres qualifiées de concrète, selon la terminologie française. Peu d’études ont été réalisées à propos de l’impact de ce rapprochement sur la musique électroacoustique japonaise, et on pourrait se demander comment les compositeurs ont articulé le modèle français avec une sensibilité propre. L’analyse de deux des premières pièces de musique concrète japonaise pourrait être en mesure de proposer une amorce de réponse à cette interrogation.

Mots clés: musique électroacoustique; musique concrète; Mayuzumi Toshirō; France; Pierre Schaeffer; Shibata Minao; Japon

Domaines: Art et histoire de l'art; Musique, musicologie et arts de la scène

Jeremy Corral. Le Japon et la musique concrète : les stratégies proposées par Mayuzumi Toshirō et Shibata Minao pour s’affranchir de la pensée de Pierre Schaeffer au début des années 1950. Le Musicien japonais en France ou les rapports France-Japon dans le monde musical, Feb 2016, Paris, France. ⟨hal-01588787⟩